“Vous propose des produits de Guérande AOP, en direct de petits producteurs.”
Nos mélanges de sel et Fleur de sel sont élaborés avec soin dans notre atelier de Saint Nazaire".
Le sel provient de l'association naturelle de l'océan, du soleil et du vent.
Depuis 2010, le Sel de Guérande et la Fleur de sel de Guérande, bénéficient d’une IGP (Indication Géographique Protégée).
Un cahier des charges strict permet l'encadrement de l'exploitation des marais salants de la Presqu’île guérandaise et la vente des produits.
"Ce sont des sels marins non raffinés et non lavés après récolte. Ils sont constitués essentiellement de cristaux de chlorure de sodium, mais aussi naturellement d’autres sels minéraux et oligo-éléments."
Ainsi, le sel est récolté manuellement, et il ne subit aucun traitement et ne contient aucun additifs alimentaire.
Il est donc 100% naturel et permet de certifier aux consommateurs une tenue constante du produit..
On distingue différents types de sel proposés par Ty grain de sel :
Le sel de Guérande
Il est constitué de cristaux de sel qui se forment sur le fond des œillets, sur l’argile naturelle constituant le fond des bassins salicoles guérandais. Egalement nommé « gros sel », sa couleur grise est due à la présence de particules insolubles autour ou à l’intérieur des cristaux.
Ces insolubles sont constitués de fines particules d’argile présentes en suspension dans la saumure du bassin de récolte.
La fleur de sel
La fleur de sel de Guérande est constituée de cristaux légers, fins et friables qui se forment à la surface de la saumure des œillets des salines productives en sel gris, sous l’influence de conditions climatiques favorables : vent et soleil.
Elle se teinte parfois d’une légère couleur rosée due à la présence d’une algue microscopique (Dunaliella salina) et d’une flore bactérienne halophile. Cette couleur disparaît pendant l’égouttage naturel de la fleur de sel. Elle était autrefois connue également sous le nom de « sel menu ».
La fleur de sel est un sel plus rare que le sel gris en raison de sa cristallisation particulière.
Sa production peut être inexistante même en présence de sel gris.
Elle représente environ 5% de la production totale de sel de Guérande.
Pour en savoir plus sur le sel de Guérande, nous vous invitons à consulter le cahier des charges de L'IGP
Le las pour la récolte des œillets
Oeillets des marais salants
Le Pays de Guérande compte aujourd'hui environ 2000 hectares de marais salants.
Les marais sont façonnés par la main de l'homme à la fin de l'époque romaine, période de la colonisation des Bretons vers le 7ème siècle.
C'est là que commence à apparaître les premières salines au pied du coteau de Guérande.
Nous savons que les installations étaient similaires à celles d'aujourd'hui, bien que plus petites à cette époque.
L'aménagement des digues et les aménagements hydrauliques atteignent leurs apogées entre le 14ème siècle et le 17ème siècle.
Le 17ème est cependant marqué par une vague successive de tempêtes qui mettent à mal l'exploitation des marais salants.
C'est pourquoi, un syndicat des digues est créée en 1901.
C'est durant cette période que les digues sont renforcées par des murs.
Après la seconde guerre mondiale, des coopératives voient le jour un peu partout sur le littoral atlantique. Mais la concurrence avec les salines du midi pose un bilan terrible dans les années 1950.
A partir des années 70, un projet d'aménagement urbanistique et à vocation touristique aura presque raison des marais salants, mais des manifestations (1968) et des recours vont permettre de faire échouer ces projets.
Finalement, "la création d'un « groupement des producteurs de sel de la presqu'île guérandaise » (GPS-PG), fonctionne depuis 1988 sous la forme d'une société coopérative agricole, la mise en place d'une formation salicole diplômante en 1979 qui permet de se former au métier de Paludier, l'inscription en 1995 des marais à l'inventaire international de la Convention de Ramsar et la maîtrise complète de la mise en marché en 1998 sont l'aboutissement de cette période".
Les paludier(e)s :
Aujourd’hui entre 8 000 et 12 000 tonnes de gros sel et 200 à 300 tonnes de fleur de sel sont produits en moyenne.
Le sel est récolté à la main par les paludier(e)s qui exploitent les marais salants.
A ce jour, il y a entre 350 et 400 paludier(e)s.
Ces paludier(e)s entretiennent et récoltent le sel dans 7000 œillets.
Leur savoir-faire provient de techniques de travail datant du 15ème siècle, préservé et transmit de génération en génération aux nouveaux exploitants issus ou non du milieu salicole.
La récolte
À l’aide du Las, les paludier(e)s récoltent les œillets des salines pour en sortir le gros sel. Il est ensuite regroupé dans des mulons, ce sont les tas de sel sur les bords de la saline. La production se fait de juin à octobre.
Une belle année permet de récolter une trentaine de fois du sel.
Vous l'aurez compris, la productivité en masse n'est pas le leitmotiv de la chaîne d'exploitation, de production et de vente du milieu Guérandais mais au contraire, la conservation d'un savoir-faire, d'un engagement de préservation du territoire et de récolte naturelle.
Pour en savoir plus sur le Sel de Guérande …